Comment dit-on Croatie en Croate? Simplement Hrvatska!
Un peu de géographie: la Croatie s'étend sur une superficie de 56.538 km2 et 31.067 km d'eau territoriale. Sa population est de : 4.290.612 habitants
Sa capitale: Zagreb
Un peu d'histoire:
un territoire très convoité:
- d'abord les illyriens ( 4ème siècle avant JC)
- ensuite les grecs
- puis les romains
- puis Byzance
- retour aux Croates ( 10ème siècle)
- passage aux Hongrois
-invasions mongoles
- annexions à la Vénitie ( 15ème-18ème)
- domination autrichienne
- victoires de Napoléon et des troupes françaises
-retour à l'Autriche
-création de la Yougoslavie 1920
-1993 Proclamation d'un état croate
Sur la Côte dalmate, non loin de Split, un joli petit port: Trogir regorge de vestiges historiques.
L'exceptionnel portail roman de la cathédrale Saint Laurent, mélange allègrement des scènes bibliques et la vie des champs.
La place centrale, qui abrite le centre de la vie municipale depuis les romains, draine les flots de touristes.
Plus calme est la cour du Musée où les meules rappellent l'importance de l'olive dans la région.
Derrière la vieille ville: le grand marché apporte sa note d'orientalisme
La forteresse de Kamerlengo, construite par les vénitiens, se voulait imprenable.
Nul doute, Trogir est une cité médiévale d'assez belle facture.
un dernier petit croquis rapide avant de partir.
Primosten semble flotter sur les eaux cristallines de l'Adriatique.
La presqu'île ne manque pas de charme, surtout après une première dégustation du délicieux Babic.
Primosten au petit matin, vu de l'hôtel de l'autre côté du bras de mer. La brume automnale se prélasse sur l'eau.
Dobartek! Bon appétit!
Avec quelques tziganes en plus, on se croirait dans un film de Kusturica!
Dans la vieille ferme sur les hauteurs.
Dans l'assiette du mouton grillé aux herbes aromatiques,
Dans les verres un babic bien riche.
Les chutes de la Rivière Krka
caracolent sous le regard émerveillé des promeneurs.
Il fait bon flâner dans la luxuriance de la végétation.
L'histoire de Split est vieille de plus de 17 siècles.
L'empereur romain Dioclétien y construisit son palais pour y finir sa vie au calme. C'était avant le tourisme de masse.
Du Péristyle du Dioklecijanova polaca on devine les strates historiques qui ont marqué l'architecture de la ville.
Une coexistence pacifique entre deux époques. Pas de querelles des anciens et des modernes. L'histoire passe, les soldats restent.
Et le bleu de la mer comme une éternité.
Sur l'île de Brac la pierre éclate de blancheur.
Bol, la blanche se tapit dans la verdure.
Un monastère du 15ème siècle veille sur la plage aux eaux transparentes.
Les étiquettes de vin croates sont parfois étonnantes. Celle du Plavac Mali de la Cave Stina semble aussi vierge que la pierre qui enserre les caves.
Vrboska
Le petit pont de Vrboska sert de refuge ombragé pour les croqueuses invétérées
de charmants ports pittoresques,
qui furent pourtant jadis des petits centres industriels.
et plus loin encore des cités bien menacées.
L'ïle vue du bateau
En attendant le ferry
Une presqu'île au Paradis
La péninsule possède les vignobles les plus réputés du pays.
Couverte de maquis, de pins et de palmiers, elle laisse les vignes dévaler
les pentes pierreuses qui plongent dans la mer.
Sa réputation gastronomique n'est pas usurpée.
Ses huîtres sont aussi célèbres que les belons bretons.
Au bord de l'eau le restaurant Ficovic, invite à la dégustation autant qu'à la méditation sur la beauté du monde.
Sur la terrasse,le charme d'un paysage méditerranéen: des filets, des tonneaux, une meule.
L'huile d'olive, le vin et la pêche.
Le frôlement de toutes les vies qui nous ont précédés.
Les marais salants ont longtemps été une source de revenus pour la République de Raguse. Ils doivent leur construction aux romains. Depuis des millénaires, la récolte du sel obéit aux mêmes éléments: la mer, le soleil et le vent.
La plus grande muraille d'Europe s'étire sur 7 kms. Il n'en fallait pas moins pour se protéger des invasions ottomanes.
Des fenêtres médiévales dotées de tringles à rideaux. Pour se protéger des lourdes chaleurs.
On tendait un drap mouillé.
Des volets fermés et la vie entrouverte. La Croatie revit dans ses traditions.
Une carrière de pierre sous le soleil d'azur. Les blocs laborieusement dégagés seront pour un grand nombre exportés.
Un hôtel pas comme les autres.
Entre ciel et mer, au milieu des vignes, on aurait dit un conte de fées.
Les ceps, accrochés aux cailloux, se vrillent sous le vent.Ont-ils eux aussi été décimés par le phylloxera?
Déchargement du bateau de pêche au petit matin
Vous ne connaissiez pas le GRK? Dommage! Et le Prsut?
Et le Posip?
Pourtant, après les avoir savourés à Crnja Luka, on n'a plus aucun problème de prononciation.
N'est ce pas Monsieur Bacic?
Pour les habitants de Korcula, l'affaire est entendue: Marco Polo est un natif de l'île.
Gare à celui qui en doute!
Il est vrai qu'entre Korcula et Venise les ressemblances architecturales sont troublantes.
On y trouve même la Place San MarKa.
et les splendides palais érigés par les familles patriciennes à l'abri des murailles.
Sur la route entre Klek et Neum, la Bosnie pousse sa corne vers la vallée de la Neretva, le verger de la Croatie.
"Un paradis sur terre", très fréquenté.
Assez endommagé par la guerre dans les années 1990, Dubrovnik a retrouvé sa splendeur et sa vie trépidante.
La ville se parcourt à pieds et le nez en l'air.
On ne peut pas se perdre grâce à la rue Stradun qui longe les principaux monuments.
Que d'églises, de monastères et de clochers!
Partout des mascarons, des gargouilles et des ferronneries à la gloire du lion vénitien.
La Grande Fontaine d'Onofrio est un point de rendez vous incontournable.
Au 15ème siècle elle fut un réservoir pour l'approvisionnement d'eau, au 21 ème elle sert de halte provisoire pour voir ses SMS.
Un splendide escalier baroque mène à l'Eglise St Ignace.
La ville la plus touristique des balkans possède 37 mosquées et son fameux pont restauré par la communauté internationale.
Son caractère ottoman lui confère un charme fou, malgré les stigmates encore visibles de la guerre.
La visite d'une maison turque s'impose.
On s'y croirait!
Le pont Stari Most est le symbole de Mostar. Construit en 1566, il fut détruit pendant la guerre de Bosnie puis reconstruit grâce au savoir faire turc et aux fonds de l'UNESCO.
Mostar a la silhouette élancée.
Du côté de la frontière, l'eau coule à flot. Le vin aussi et Dieu sait s'il est généreux!
Le domaine de Nuic a inventé une machine à broyer la pierre. Il fallait réduire en morceaux les innombrables roches qui empêchaient la vigne de pousser. Le résultat en valait la peine.
C'est déjà fini!
En bleu, en blanc et en rouge, il faut songer à repartir en France pour un petit jeûne!
Hvala!